A la question «où peut-on trouver des produits alimentaires sans sucre qui conviendraient aux diabétiques ?»
Nous vous répondons, quel que soit le type de diabète il n'est aucunement nécessaire d'acheter des produits spéciaux. Nous vous rappelons que :
- «Sans sucre» veut en fait dire «sans sucre ajouté» c'est-à-dire «produit que l'on a cultivé ou fabriqué ou préparé sans y ajouter du sucre de cuisine». Autrement dit, on pourrait vendre n'importe quel fruit en y apposant la mention «sans sucre», et à l'inverse les produits portant cette mention sont parfaitement capables d'élever énormément la glycémie.
- Les sucres lents n'existent pas sauf en ce qui concerne les légumes secs (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots blancs, haricots rouges, flageolets...). Par contre, le pain et les dérivés de la farine comportent au moins 50 % de sucre, les féculents (pommes de terre, pâtes, riz, semoule, maïs) environ 20 % et les fruits de 12 à 17 %, et contrairement à ce que l'on a dit pendant longtemps, le pain et les féculents sont d'excellents sucres rapides lorsqu'il sont consommés seuls.
- Ce qui est important est de ne manger le pain et les dérivés de la farine, ainsi que les féculents et les fruits, uniquement dans le cadre d'un repas équilibré comportant des crudités, des légumes verts chauds, de la viande ou du poisson, et un laitage, de façon à ce que ces aliments atténuent l'élévation rapide du sucre dans le sang. Et pour ce qui est des autres aliments ayant un goût sucré, il est nécessaire de les manger en fin de repas équilibrés, en veillant à ce qu'il n'y ait pas déjà beaucoup de pain ou de féculents, mais il n'est aucunement nécessaire d'acheter des produits spéciaux, hormis éventuellement un édulcorant comme l'aspartame.
L'avis d'un internaute : «c'est vrai que l'aspartame est intéressant ! Il permet de "sucrer" les boissons chaudes ou les laitages, et maintenant on trouve partout des sodas "light" à l'aspartame qui n'ont aucun effet sur la glycémie ! Par contre, j'ai lu récemment un article sur "les méfaits de l'aspartam". Cet article ne m'a paru ni très sérieux ni très argumenté mais je me pose tout de même des questions !»
La réponse du journal du diabétique :
Au niveau des risques toxicologiques, il est vrai que l’aspartame, la saccharine et les cyclamates sont régulièrement au centre de controverses quant à leur risque sur la santé. Toutefois aucune étude scientifique ne permet à l’heure actuelle de donner un avis définitif.
D’où l’utilité pour chaque édulcorant de synthèse (comme pour chaque additif alimentaire) d’une dose journalière admissible (D.J.A) qu’il est recommandé de respecter.
Définition de la D.J.A.: la dose journalière admissible est la dose d’un produit qui peut être ingéré journellement pendant la vie entière d’un individu sans qu’il en résulte de danger pour la santé. Elle est déterminée d’après la dose sans effet à long terme sur l’animal, divisée ensuite par un facteur de sécurité de 100. Elle s’exprime en mg par kg de poids corporels du consommateur et par jour et ne concerne que les adultes.
Saccharine, D.J.A. = 5 mg/kg de poids corporel*
Acésulfame, D.J.A. = 9 mg/kg de poids corporel *
Aspartame, D.J.A. = 40 mg/kg de poids corporel*
Cyclamate, D.J.A. = 7 mg/kg de poids corporel*
*recommandations du Comité Scientifique pour l’Alimentation Humaine de l’Union Européenne
Pour donner un exemple concret, un adulte de 60 kg n’atteindra la dose journalière admissible pour l’aspartame, édulcorants le plus utilisé, que s’il consomme 120 sucrettes contenant chacune 20 mg d’aspartame ( [60x40] : 20 = 120)!
L'avis d'une internaute : «je suis diabétique de type 1 et j'attends un bébé. Je n'ai jamais vraiment cru tout ce qu'on peut lire sur l'aspartame mais depuis que je suis enceinte j'ai considérablement diminué ma consommation de sodas light ; les édulcorants sont-ils dangereux pour le fœtus ?»
La réponse du journal du diabétique :
Quatre familles d’édulcorants de synthèse sont majoritairement utilisées: la saccharine, les cyclamates, l’aspartame et l’acésulfame K. En France, leur utilisation en temps qu’additif alimentaire est autorisée et réglementée depuis 1987.
Ainsi, l’étiquetage de ces édulcorants de synthèse doit comporter les mentions suivantes :
Pour la saccharine, « à consommer avec modération chez la femme enceinte». En effet la saccharine traverse la barrière placentaire, mais il n’a pas été mis en évidence que cette substance est dangereuse pour le fœtus. Il s’agit donc d’une mesure de précaution.
Pour l’aspartame, «contient de la phénylalanine». Cette mention est indispensable pour les personnes souffrant d’une maladie rare, la phénylcétonurie, dont un dépistage est de nos jours systématiquement effectué à la naissance.
Pour tous les édulcorants de synthèse, la mention «ne pas donner aux enfants de moins de trois ans» n’est plus obligatoire depuis 1997. Cette mention ne faisait en effet pas référence à un risque toxicologique, elle devait permettre ce que le bon sens doit aujourd’hui permettre en répondant par soi-même à cette question : un enfant en bonne santé a-t-il besoin de consommer des produits de régime ?
En conclusion, puisque le risque "zéro" n’existe pas, une consommation modérée des édulcorants de synthèse est suffisante et souhaitable et ceci pour toute personne adulte, diabétique ou non. Pour les enfants diabétiques ou en surpoids, ne donner des édulcorants de synthèse que sur avis médical. Les femmes enceintes ou allaitant leur bébé, qu'elles soient diabétiques ou non, peuvent utiliser l’aspartame normalement, c’est-à-dire sans excès, contrairement aux autres édulcorants de synthèse sur lesquels des réserves sont plus particulièrement émises en période de grossesse et d’allaitement.
Question d'un internaute : "les édulcorants ont-ils tous un effet nul sur la glycémie ?"
Réponse du journal du diabétique :
Attention aux abus de langage : le mot édulcorant veut dire "qui apporte un goût sucré" : il ne s'agit donc pas uniquement des édulcorants de synthèse comme l'aspartame.
Schématiquement, on peut les classer en trois catégories, en fonction de leur effet sur la glycémie.
Ceux ayant un effet important sur la glycémie : le glucose, le miel , le sucre de table (ou saccharose)
Ceux ayant un effet modéré sur la glycémie : le fructose (sucre naturel des fruits), le sorbitol (polyol utilisé dans les chewing-gum par exemple)
Ceux n'ayant aucun effet sur la glycémie : aspartame, acésulfame K, cyclamates, saccharine, les polyols autre que le sorbitol (isomalt, lactitol, maltitol, et xylitol).
Voir le rapport sur l'aspartame de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) : http://www.afssa.fr/Documents/AAAT-Ra-aspartame.pdf
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Nous vous répondons, quel que soit le type de diabète il n'est aucunement nécessaire d'acheter des produits spéciaux. Nous vous rappelons que :
- «Sans sucre» veut en fait dire «sans sucre ajouté» c'est-à-dire «produit que l'on a cultivé ou fabriqué ou préparé sans y ajouter du sucre de cuisine». Autrement dit, on pourrait vendre n'importe quel fruit en y apposant la mention «sans sucre», et à l'inverse les produits portant cette mention sont parfaitement capables d'élever énormément la glycémie.
- Les sucres lents n'existent pas sauf en ce qui concerne les légumes secs (lentilles, pois chiches, pois cassés, haricots blancs, haricots rouges, flageolets...). Par contre, le pain et les dérivés de la farine comportent au moins 50 % de sucre, les féculents (pommes de terre, pâtes, riz, semoule, maïs) environ 20 % et les fruits de 12 à 17 %, et contrairement à ce que l'on a dit pendant longtemps, le pain et les féculents sont d'excellents sucres rapides lorsqu'il sont consommés seuls.
- Ce qui est important est de ne manger le pain et les dérivés de la farine, ainsi que les féculents et les fruits, uniquement dans le cadre d'un repas équilibré comportant des crudités, des légumes verts chauds, de la viande ou du poisson, et un laitage, de façon à ce que ces aliments atténuent l'élévation rapide du sucre dans le sang. Et pour ce qui est des autres aliments ayant un goût sucré, il est nécessaire de les manger en fin de repas équilibrés, en veillant à ce qu'il n'y ait pas déjà beaucoup de pain ou de féculents, mais il n'est aucunement nécessaire d'acheter des produits spéciaux, hormis éventuellement un édulcorant comme l'aspartame.
L'avis d'un internaute : «c'est vrai que l'aspartame est intéressant ! Il permet de "sucrer" les boissons chaudes ou les laitages, et maintenant on trouve partout des sodas "light" à l'aspartame qui n'ont aucun effet sur la glycémie ! Par contre, j'ai lu récemment un article sur "les méfaits de l'aspartam". Cet article ne m'a paru ni très sérieux ni très argumenté mais je me pose tout de même des questions !»
La réponse du journal du diabétique :
Au niveau des risques toxicologiques, il est vrai que l’aspartame, la saccharine et les cyclamates sont régulièrement au centre de controverses quant à leur risque sur la santé. Toutefois aucune étude scientifique ne permet à l’heure actuelle de donner un avis définitif.
D’où l’utilité pour chaque édulcorant de synthèse (comme pour chaque additif alimentaire) d’une dose journalière admissible (D.J.A) qu’il est recommandé de respecter.
Définition de la D.J.A.: la dose journalière admissible est la dose d’un produit qui peut être ingéré journellement pendant la vie entière d’un individu sans qu’il en résulte de danger pour la santé. Elle est déterminée d’après la dose sans effet à long terme sur l’animal, divisée ensuite par un facteur de sécurité de 100. Elle s’exprime en mg par kg de poids corporels du consommateur et par jour et ne concerne que les adultes.
Saccharine, D.J.A. = 5 mg/kg de poids corporel*
Acésulfame, D.J.A. = 9 mg/kg de poids corporel *
Aspartame, D.J.A. = 40 mg/kg de poids corporel*
Cyclamate, D.J.A. = 7 mg/kg de poids corporel*
*recommandations du Comité Scientifique pour l’Alimentation Humaine de l’Union Européenne
Pour donner un exemple concret, un adulte de 60 kg n’atteindra la dose journalière admissible pour l’aspartame, édulcorants le plus utilisé, que s’il consomme 120 sucrettes contenant chacune 20 mg d’aspartame ( [60x40] : 20 = 120)!
L'avis d'une internaute : «je suis diabétique de type 1 et j'attends un bébé. Je n'ai jamais vraiment cru tout ce qu'on peut lire sur l'aspartame mais depuis que je suis enceinte j'ai considérablement diminué ma consommation de sodas light ; les édulcorants sont-ils dangereux pour le fœtus ?»
La réponse du journal du diabétique :
Quatre familles d’édulcorants de synthèse sont majoritairement utilisées: la saccharine, les cyclamates, l’aspartame et l’acésulfame K. En France, leur utilisation en temps qu’additif alimentaire est autorisée et réglementée depuis 1987.
Ainsi, l’étiquetage de ces édulcorants de synthèse doit comporter les mentions suivantes :
Pour la saccharine, « à consommer avec modération chez la femme enceinte». En effet la saccharine traverse la barrière placentaire, mais il n’a pas été mis en évidence que cette substance est dangereuse pour le fœtus. Il s’agit donc d’une mesure de précaution.
Pour l’aspartame, «contient de la phénylalanine». Cette mention est indispensable pour les personnes souffrant d’une maladie rare, la phénylcétonurie, dont un dépistage est de nos jours systématiquement effectué à la naissance.
Pour tous les édulcorants de synthèse, la mention «ne pas donner aux enfants de moins de trois ans» n’est plus obligatoire depuis 1997. Cette mention ne faisait en effet pas référence à un risque toxicologique, elle devait permettre ce que le bon sens doit aujourd’hui permettre en répondant par soi-même à cette question : un enfant en bonne santé a-t-il besoin de consommer des produits de régime ?
En conclusion, puisque le risque "zéro" n’existe pas, une consommation modérée des édulcorants de synthèse est suffisante et souhaitable et ceci pour toute personne adulte, diabétique ou non. Pour les enfants diabétiques ou en surpoids, ne donner des édulcorants de synthèse que sur avis médical. Les femmes enceintes ou allaitant leur bébé, qu'elles soient diabétiques ou non, peuvent utiliser l’aspartame normalement, c’est-à-dire sans excès, contrairement aux autres édulcorants de synthèse sur lesquels des réserves sont plus particulièrement émises en période de grossesse et d’allaitement.
Question d'un internaute : "les édulcorants ont-ils tous un effet nul sur la glycémie ?"
Réponse du journal du diabétique :
Attention aux abus de langage : le mot édulcorant veut dire "qui apporte un goût sucré" : il ne s'agit donc pas uniquement des édulcorants de synthèse comme l'aspartame.
Schématiquement, on peut les classer en trois catégories, en fonction de leur effet sur la glycémie.
Ceux ayant un effet important sur la glycémie : le glucose, le miel , le sucre de table (ou saccharose)
Ceux ayant un effet modéré sur la glycémie : le fructose (sucre naturel des fruits), le sorbitol (polyol utilisé dans les chewing-gum par exemple)
Ceux n'ayant aucun effet sur la glycémie : aspartame, acésulfame K, cyclamates, saccharine, les polyols autre que le sorbitol (isomalt, lactitol, maltitol, et xylitol).
Voir le rapport sur l'aspartame de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) : http://www.afssa.fr/Docume
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Stévia : un nouvel edulcorant :
La Stevia est une plante d’Amérique du Sud au pouvoir sucrant plus de 200 fois supérieur à celui du sucre.
- La feuille séchée de la Stévia réduite en poudre, peut se consommer sous la forme de sucre classique.
- Les molécules issues de la plante, comme les steviol ou les l’usage de l’un des composés de la stevia, le rébaudioside A, délivrent le goût sucré.
La situation en France est la suivante :
- En 1999 le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF)a donné un avis négatif pour l'utilisation de la stévia et de ses dérivées dans l'alimentation humaine, suivant en cela les décisions de la Commission Européene et la FDA (Food and Drug Administration) aux USA en 1999.
- Comme pour ces deux autres organismes le CSHPF a donné comme explication à cette décision le manque de données scientifiques disponibles sur l'inocuité de cette plante et des produits qui en sont issus.
- 2009 : La Stévia : autorisé par l’AFSSA, Agence Française de sécurité sanitaire des aliments a donné un avis favorable en Septembre 2009 à l’utilisation de la Stévia, assurant ainsi aux consommateurs une sécurité totale. Seul l’usage de l’un des composés de la stevia, le rébaudioside A, est autorisé par l’AFSSA.
La Stevia est une plante d’Amérique du Sud au pouvoir sucrant plus de 200 fois supérieur à celui du sucre.
- La feuille séchée de la Stévia réduite en poudre, peut se consommer sous la forme de sucre classique.
- Les molécules issues de la plante, comme les steviol ou les l’usage de l’un des composés de la stevia, le rébaudioside A, délivrent le goût sucré.
La situation en France est la suivante :
- En 1999 le Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France (CSHPF)a donné un avis négatif pour l'utilisation de la stévia et de ses dérivées dans l'alimentation humaine, suivant en cela les décisions de la Commission Européene et la FDA (Food and Drug Administration) aux USA en 1999.
- Comme pour ces deux autres organismes le CSHPF a donné comme explication à cette décision le manque de données scientifiques disponibles sur l'inocuité de cette plante et des produits qui en sont issus.
- 2009 : La Stévia : autorisé par l’AFSSA, Agence Française de sécurité sanitaire des aliments a donné un avis favorable en Septembre 2009 à l’utilisation de la Stévia, assurant ainsi aux consommateurs une sécurité totale. Seul l’usage de l’un des composés de la stevia, le rébaudioside A, est autorisé par l’AFSSA.
Voir l'Avis de l'AFSSA concernant la "stevia": http://www.afssa.fr/Documents/AAAT2009sa0269.pdf
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