Diabète type 1

Qu'est ce que le diabète type 1 ?

C'est une maladie chronique dûe à un déficit majeur de la sécrétion d'insuline, conséquence d'une destruction sélective des cellules du pancréas la produisant.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, les cellules pancréatiques étant détruites par le système immunitaire de l'organisme même auquel elles appartiennent. L'apparition de cette maladie est déterminée par des facteurs environnementaux (nutrition, infections virales, intoxications, etc.) ainsi que génétiques.

Le diabète de type 1 touche entre 0,2 % et 1 % de la population. Il se déclare le plus souvent entre 10 et 40 ans avec un pic à l'adolescence mais il peut être diagnostiqué à tout âge.

Symptômes
Le diabète insulinodépendant se traduit à la fois par une :
  • Soif très intense
  • Émission abondante d'urines
  • Ammaigrissement brutal
  • Fatigue importante
Il peut aussi se déclarer par l'apparition d'une complication brutale telle que l'acidocétose (accumulation excessive de corps cétoniques dans l'organisme), signe que la carence en insuline oblige l'organisme à puiser dans ses réserves de graisses pour produire l'énergie nécessaire.

S'il n'est pas traité, il évolue inexorablement vers le coma diabétique.

Diagnostic
Il repose sur la mesure de la glycémie, dont la valeur à jeun est supérieure à 1,26 gramme par litre (ainsi que dans tout diabète sucré), mais qui dans le diabète de type 1 atteint par ailleurs, en condition normale, des valeurs presque toujours supérieures à 2,5 grammes par litre. Le diabète de type 1 se caractérise en outre par la présence dans les urines de sucre (glycosurie) et d'acétone (cétonurie), facilement détectées à l'aide de bandelettes urinaires.

Evolution
L'évolution du diabète est marquée par la survenue de complications à rechercher régulièrement (touchent l'oeil, le rein, le coeur et les vaisseaux, le systeme nerveux). En cas de décompensation, il faut toujours penser à :
Céto-acidose diabétique due à la carence en insuline et qui peut aboutir à un coma.
Hypoglycémie est une complication due à une prise excessive d'insuline.

Traitement
  • Un régime diététique
  • Eduction du patient
  • La prise d'insuline
L'administration de l'insuline quotidiennement, est obligatoire et vitale. Elle se fait par voie sous-cutanée, à l'aide d'une seringue ou de stylos injecteurs. Plus rarement, une administration continue d'insuline est réalisée à l'aide d'une petite pompe reliée à une aiguille implantée sous la peau. Des essais sont en cours concernant une administration d'insuline par voie respiratoire (aérosol).

Le diabète de type 1 nécessite une surveillance par le diabétique lui-même, qui peut mesurer sa glycémie plusieurs fois par jour, à partir de gouttes de sang prélevées au doigt, grâce à un appareil appelé lecteur de glycémie. Il en existe aujourd'hui de nombreux modèles, permettant une mesure très fiable de la glycémie. Cette autosurveillance permet d'adapter le traitement de façon à obtenir des variations de la glycémie, au cours de la journée, les plus proches possible de la normale. Les doses d'insuline doivent en outre être adaptées, au jour le jour, à l'activité physique et aux apports alimentaires.

Le seul effet indésirable que peut éventuellement entraîner ce traitement consiste en une hypoglycémie (taux sanguin de glucose inférieur à 0,60 gramme par litre), due à une injection inadaptée d'insuline, et nécessitant une prise rapide de sucre (« resucrage »).

Le patient doit en outre se soumettre à un régime alimentaire équilibré, adapté aux doses d'insuline administrées, consistant en trois repas apportant une ration suffisante de sucres « lents » (principalement féculents), et d'une à trois collations glucidiques quotidiennes – les sucres « rapides » sont par ailleurs limités. Une activité physique régulière, si elle est possible, est recommandée.

La transplantation pancréatique, constituant en théorie le traitement idéal, représente en pratique une intervention chirurgicale très lourde, nécessitant un traitement immunosuppresseur afin d'éviter le rejet de la greffe. Elle est réservée aux diabétiques nécessitant par ailleurs une greffe de reins. La recherche étudie la possibilité d'implanter des cellules pancréatiques bêta, sécrétrices d'insuline.


Le journal du diabétique
Share on Google Plus

About Admin

This is a short description in the author block about the author. You edit it by entering text in the "Biographical Info" field in the user admin panel.
    Blogger Comment
    Facebook Comment

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire